Descriptif de l’entorse

Une entorse est une lésion ligamentaire qui  survient lorsque l’articulation va au delà de ses limites physiologiques. Les ligaments ont alors absorbé au delà de leurs limites les contraintes liées à un ou plusieurs chocs en s’étirant voir en se rompant, sans qu’il y ait eu de déboîtement articulaire.

Les ligaments sont des genres de « câble » tendus d’un os à un autre, autour et au milieu de l’articulation, ils permettent aux surfaces articulaires de rester en contact tout en permettant le mouvement, ainsi ils assurent la stabilité de l’articulation.

Il existe trois stades d’entorse :

  1. bénigne : il y a eu un simple étirement des ligaments.
  2. moyenne : le ligament c’est partiellement rompu.
  3. grave : le ligament est totalement rompu.

On peut se faire des entorses sur de nombreuse articulations, cependant les plus fréquentes se retrouvent au niveau :

  • de la cheville
  • du poignet
  • du genou
  • du coude

Les symptômes de l’entorse sont :

  • la douleur avec difficulté à bouger l’articulation
  • un œdème, c’est à dire un gonflement de l’articulation
  • un hématome

L’entorse de la cheville

Sous le terme entorse de la cheville on regroupe communément les entorses des différentes articulations de la cheville et du pied ( image à intégrer car sinon les gens ne comprène pas le nom  des os)  Les articulations concernées sont :

  • articulation talo-crurale, entre le tibia, le talus et le calcanéus (avec deux types d’entorses :
  • l’entorse externe, la plus répandue environ 80% des entorses, c’est lorsque le pied va vers l’intérieur et la jambe vers l’extérieur, c’est un mouvement d’inversion. Elle touche le ligament latéral externe.
  • l’entorse interne, touche le ligament latéral interne, et se produit lors d’un mouvement d’éversion donc le pied vers l’extérieur et la jambe vers l’intérieur.
  • articulation sous talienne ( entre le talus et le calcanéus) et medio-tarsienne (entre le talus, le naviculaire et le cuboïde) là on est sur l’entorse du médio pied
  • articulation entre naviculaire, 1er métatarsien et les 3 cunéiformes, entorse de Lisfranc.
Source : PUDDR.ANDORID.SE Source : ASPTTNEEATHLERAID.COM

Prise en charge générale 

Lorsqu’on vient de se faire une entorse les premières choses à faire sont :

  • Le repos de l’articulation qui est touchée.
  • Glacer la blessure avec une poche de glace afin de diminuer l’inflammation et l’œdème.
  • Surélever la jambe pour les entorses de la cheville.
  • Faire une compression légère afin de limiter les mouvements.

Suite à ces premières démarches il est important de consulter un médecin en urgence afin d’éliminer :

  • une blessure plus grave comme par exemple la rupture du tendon ou fracture,
  • d’avoir un diagnostic médical précis,
  • de connaître le stade de l’entorse ainsi que les ligaments qui sont touchés.

Seul un médecin est habilité à effectuer un examen clinique et à  demander des examens complémentaires comme la radiographie ou l’échographie et enfin pour prescrire un traitement.

De plus un traitement spécifique est nécessaire pour une guérison optimale. Une entorse bénigne ne se traitant pas de la même manière qu’une entorse grave.

On peut remarquer que lorsqu’une entorse est mal traitée subsiste des douleurs et parfois des gonflements.   Cependant, une prise en charge ostéopathique en complément de la consultation d’un médecin permet d’obtenir un meilleur traitement de l’entorse.

Traitement ostéopathique

Quand l’entorse n’est pas considérée comme grave ou suite à l’immobilisation d’une entorse plus grave, l’ostéopathe va  travailler à différents niveau afin de permettre :

  • une meilleure cicatrisation des structures lésées,
  • de retrouver une parfaite mobilité de l’articulation
  • éviter la mise en place de compensations

Pour cela, l’ostéopathe va  travailler sur  :

  • La mobilité des surfaces articulaires de l’articulation lésée ainsi que les articulations adjacentes qui ont également subi le traumatisme.
  • Les tissus péri-articulaires, c’est à dire les muscles et leurs tendons mais également au niveau des fascias.
  • Les systèmes vasculaire et nerveux qui sont à proximité et à distance de l’articulation afin de permettre une meilleure cicatrisation des tissus.

En conclusion, l’ensemble du travail de l’ostéopathe aura pour objectif de favoriser la  diminution de la douleur,  d’accélérer le processus cicatriciel et d’ obtenir une meilleure cicatrisation de la zone lésée. Au surplus, l’intervention de l’ostéopathe permettra  d’éviter à  moyen  et long terme diverses complications tel que des récidives ou  la mise en place de compensations, qui peuvent se manifester des années plus tard sous différentes formes, notamment  un lumbago,  des crampes ou une arthrose précoce.